Persévération
Grâce à la très judicieuse suggestion d’Aragorn 34, qui nous a invités à méditer sur la différence entre la persévérance et la persévération, me voici de nouveau confronté à une interrogation qui me préoccupe : quelle est la limite entre un trait de caractère et la névrose? Si on fait un pas de trop dans la persévérance, on tombe dans l’obstination, un pas de travers, et nous voilà victime de persévération. De même, où est la limite entre l’anxiété et l’angoisse, entre la méfiance et la paranoïa, entre l’imagination et la schizophrénie? Qu’est-ce-qui pose la frontière? Une société dogmatique, la même qui décide de ce qui est normal et de ce qui ne l’est pas? On en revient finalement toujours au même axiome presque sartrien: les fous, ce sont les autres.
Nom féminin
La persévération est la répétition incontrôlable d’une réponse particulière, tel un mot, une phrase ou un geste, malgré l’absence ou l’arrêt d’un stimulus. La persévération est généralement causée par une lésion au cerveau ou autre dysfonctionnement d’organes.
Une autre forme de persévération est le refus, ou l’incapacité, de réviser une décision, lorsque survient un évènement qui devrait faire évoluer son jugement.
Étymologie
Du latin persevero (même sens)
Source :Wikipedia