C’est surtout le sens dérivé qui est employé aujourd’hui, et très couramment, malheureusement.

1/ (Vieilli) Ouvrier qui fabrique et vend des lampes (à réservoir).

On avait loué des lampes chez le lampiste et des domestiques chez le rôtisseur ( Flaubert, La Première Éducation sentimentale)

2/ Personne chargée d’entretenir les lampes à huile ou à pétrole dans une collectivité (monastère, théâtre, pension, p. ex.).

(Chemins de fer, Mines) Employé qui tient la comptabilité des lampes, les répare et les entretient, s’occupe de l’éclairage.

Aujourd’hui, dans le monde du spectacle, on parle d’éclairagiste.

Au fond [de la scène], pour produire le coup de lumière que jetait la forge ardente de Vulcain, un lampiste avait fixé un portant, dont il allumait les becs garnis de verres rouges (Zola, Nana)

3/ Employé subalterne sur lequel retombe la responsabilité des fautes imputables à ses supérieurs.

[Les] instituteurs, ces malheureux lampistes de l’intellectualité (L’Œuvre,7 févr. 1941)

 Etymologie :

Dérivé de lampe