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16
Nov 2012

Le Mot qui Réfléchit : promesse

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Le Mot Du Jour
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Le Mot qui Réfléchit : promesse

Pour cette deuxième édition du Mot qui Réfléchit, je vous propose un mot qui soulève bien des questions sur l’humain. Une promesse, ce peut être très réjouissant ou au contraire cause de souffrance, selon qu’elle soit un mensonge en devenir ou un espoir, un engagement, un réconfort.  En ce qui me concerne, je n’aime pas qu’on m’en fasse, parce que j’ai peur d’être déçu, et je n’en fais pas, car j’ai bien conscience que je n’ai pas la certitude absolue que je pourrai l’honorer. Mais je suis tout attendri devant des enfants qui lancent des « Promis! » comme des défis à la vie, au hasard, au temps.

Alors, pour vous, en un mot, c’est quoi une promesse?

12 commentaires : “Le Mot qui Réfléchit : promesse”

  1. 16 novembre 2012

    La promesse est un vin de garde, encore sous le fougue de sa jeunesse et en magnum s’il-vous-plait : Sous le Mont Magnum

  2. Superduck
    16 novembre 2012

    Confiance

  3. alchet
    16 novembre 2012

    C’est une chose par laquelle on peut être éprouvée. Mais à travers laquelle soit un sentiment de confiance s’installe et se développe ou soit au contraire un éloignement. Dans les temps ancien et notamment dans le monde arabe, lorsqu’une personne faisait une promesse, elle s’y tenait quelque soit l’issue.

  4. Philippe
    16 novembre 2012

    Une promesse est l’ultime réthorique pour rendre sincère un propos.

  5. Francois R Bolduc
    16 novembre 2012

    Si vous faites une promesse à un enfant, faites une promesse qui peux être tenu et tenez la. Voir la joie dans les yeux de mon fils quand la promesse est tenu est la plus belle sensation que je connaisse.

    l’action comptes plus que les mots, gare aux promesses.

  6. Ranky
    16 novembre 2012

    Une promesse est un engagement. Perso, je n’en fais presque jamais et je n’aime pas non plus que l’on m’en fasse. Même si c’est sincère, il peut toujours y avoir des impondérables qui font que la promesse n’est pas honorée. Ça m’est tout de même arrivé de « promettre de faire mon possible »: là j’y ai mis toute ma volonté et toutes mes forces, mais la réussite n’a pas tjrs été à la clé.

  7. Karine
    16 novembre 2012

    Une promesse d’un côté… une attente de l’autre?

  8. Isabel da Rocha
    17 novembre 2012

    Sourire, espérance.
    La promesse n’est pas que dans le « dire » et l’engagement verbal. La vie en elle-même est une promesse, un sourire est promesse de fraternité, un clin d’œil est promesse de complicité, une aube ensoleillée promesse de beauté….
    Une simple réponse est promesse d’échange.

  9. Yolande
    17 novembre 2012

    Une promesse est un mot de la raison ou bien un mot du coeur.
    Je préfère les promesses qui viennent du coeur. Lorsqu’elles ne peuvent pas être tenues, il est plus facile d’en excuser l’auteur.

  10. 18 novembre 2012

    Merci à vous tous pour vos participations. Si j’en fais une petite synthèse, je comprends que selon vous, une promesse, à condition qu’elle soit sincère bien sûr, est un engagement envers celui qui la reçoit, voire un don, qui créé un lien d’honneur entre les protagonistes. Dès lors qu’elle est prononcée, elle nous oblige à faire tout notre possible pour l’honorer, et rien que pour ça, c’est assez louable une promesse…Moi aussi j’aime bien sentir se raviver l’espoir qu’il y a de la constance, de l’intégrité, de la générosité chez l’homme.
    Bonne semaine à vous.
    Théo

  11. Jehanne
    21 novembre 2012

    Bonjour, est ce un peu tard pour continuer à participer ?

    Entre la promesse d’un marqueteux et celle d’un scout, il y a “des mondes” !!! (Après avoir consulté Wikipédia)

    Une promesse, c’est comme le/un présent.
    Dans l’instant où elle est prononcée, elle tient sa parole, juste le temps de la dire, mais se termine aussi avec la parole. Le silence est attente, jamais promesse …
    Dès qu’elle se pro-jette dans l’a-venir, elle est liée à l’inconnu du futur conjugué avec elle. Elle ne peut donc pas tenir ses propres engagements dans le temps. Elle devient illusion, pro-phétie, pro-messe, …

    Comme un cadeau, la promesse est donnée d’une part, et reçue d’autre part.
    Mais dans ce même paquet cadeau, le contenu n’est jamais le même, la promesse offerte n’est jamais l’exacte réplique de la promesse attendue.
    Plus les attentes sont nombreuses, moins la promesse est réalisable.
    L’obligation de résultat tue la promesse.
    Une promesse ne devrait pas être mandée, de-mandée, qué-mandée, questionnée.
    La promesse n’est qu’une intention, une direction, un rail, un objectif que seul celui qui promet est capable d’en vérifier sa sincérité et son aboutissement. Celui qui promet est seul juge de sa promesse, en son âme et conscience.

    Il y a des personnes qui prennent pour promesses, dans les discours des autres, de simples souhaits, encouragements, … C’est une manière d’impliquer contre leur gré les interlocuteurs, manipuler leurs bonnes intentions, les culpabiliser, pour les amener finalement à s’engager dans une promesse forcée.

    La seule promesse que nous pouvons offrir et tenir, ce n’est même pas notre naissance, mais notre mort. Pas très difficile à tenir …

    Promesse est un mot qui a mal vieilli. Le marketing, la finance, la politique, la liberté des moeurs ont corrompu cette forme d’engagement. Au départ, il était basé sur des idéaux à atteindre, aujourd’hui, il ne vise qu’à obtenir, accaparer, s’approprier des sentiments, des biens, des personnes, et sans com-promis, c’est à dire sans échange de promesse.
    En effet, une promesse sous-entend une double promesse, celle qui est prononcée par celui qui promet, qui s’engage, et celle qui est attendue par le com-promis, le bénéficiaire, sa promesse étant la compréhension, l’attente, la patience, l’indulgence, le pardon, la gratitude.

  12. Jehanne
    21 novembre 2012

    Un poème que j’aime bien …

    LA PROMESSE.

    Il est donc vrai ! tu veux qu’en mon lointain voyage
    Sous le ciel d’Orient j’emporte ton image ;
    Et d’un espoir douteux abusant mon amour,
    Ta bouche me promet les baisers du retour.
    Du retour !… Tu l’as vu, cet éclatant navire !
    Et sa poupe et ses mâts de fleurs étaient ornés ;
    En ses pavillons d’or il tenait enchaînés
    Et la fortune et le zéphyre.
    Avant peu, disait-on, il reverra le port.
    Eh bien ! les jours ont fui. L’inquiète espérance
    A l’horizon des mers cherche en vain sa présence,
    Il ne reviendra plus. Si tel était mon sort !
    Hélas ! du voyageur la vie est incertaine !
    S’il échappe aux brigands de la forêt lointaine,
    Le désert l’engloutit dans les sables profonds,
    Ou sur d’âpres chemins les coursiers vagabonds
    Dispersent de son char la roue étincelante,
    Et brisent sa tête sanglante
    Au penchant rapide des monts.
    Et je pars ! Ah ! détourne un funeste présage,
    Et pour moi désormais les cieux s’embelliront ;
    Et dans mon fortuné voyage
    Je verrai, pure et sans nuage,
    L’étoile du bonheur rayonner sur mon front.

    http://fr.wikisource.org/wiki/La_Promesse

    titre= Œuvres complètes de Millevoye
    auteur= Charles-Hubert Millevoye
    éditeur= Librairie de Ladrange
    année= 1837
    lieu= Paris
    tome= Tome premier
    chapitre= La Promesse
    passage= 37-38
    langue= fr

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