Acculer
Verbe transitif 1ème groupe
1. Pousser dans un endroit où la fuite est impossible.
Si un chevalier pouvait acculer son adversaire à l’extrémité de la lice, de manière à lui faire toucher la palissade de sa personne ou de ses armes, cet ennemi serait tenu de s’avouer vaincu, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, Traduction de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Jaqen esquiva sa taillade en dansant, dégaina lui-même, accula l’homme dans un coin grâce à une averse de coups et l’y tua d’une pointe au coeur. — (George R. R. Martin, A Clash of Kings, Traduction de l’anglais par Jean Sola, 1998)
2. (Figuré) Confronter quelqu’un, à une difficulté, sans possibilité d’échappatoire.
L’inspecteur vous aura dit que j’étais une fille de rien, est-ce vrai ? Que je courais les hommes comme une chienne ? Oui ? que je vous empaumais sans doute ? consciente de l’impasse où je vous acculais ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, 1958)
3. (Figuré) (Absolument) Ne laisser aucune échappatoire à.
Acculer quelqu’un.
Il est acculé aux expédients.
4. (Équitation) (Pronominal) Ne pas aller assez en avant à chacune des voltes, en parlant d’un cheval.
Le cheval s’accule.
5. (Marine) Synonyme de culer (aller en arrière ou reculer).
Étymologie
Ce mot est formé à partir du radical cul, par l’ajout du préfixe a- et de la terminaison verbale -er.
Source : Wiktionnaire