A travers ces deux mots apparemment proches, essayons-nous à une petite réflexion sur la foi, en Dieu, en la vérité, en ce qui dépasse nos limites d’appréhension du monde.

1/ Scepticisme : doctrine philosophique qui prétend qu’on ne peut aboutir à une vérité absolue.

Aujourd’hui, on parle davantage de scepticisme scientifique, qui réclame des preuves irréfutables de la véracité des phénomènes paranormaux et surnaturels.

2/ Incrédulité : est plus du registre religieux. Un incrédule ne croit en aucun Dieu, n’accorde aucun crédit à la foi.

Mais si on apportait la preuve scientifique que Dieu existe, un incrédule changerait-il d’avis? A priori, non, car l’incrédulité résiste aux preuves.
Il semblerait donc que l’incrédulité soit une attitude plus fermée que le scepticisme, qui prône l’effort de la recherche, même si il est vain.

A l’inverse, un sceptique n’est pas incrédule. Dans le domaine de la science, par exemple, il intervient une forme de pari sur une vérité non absolument établie. Si les chercheurs n’étaient pas doués d’une certaine forme d’audace qui les pousse à fonder leurs recherches sur des hypothèses, aucune découverte ne verrait le jour. Par ailleurs, la science s’intéresse beaucoup à l’autorité divine, au destin, au hasard, et ne les réfute pas, car la science n’est pas nécessairement contradictoire avec l’idée de Dieu.

Enfin, ce qui émane de ces deux notions, c’est que l’homme a du mal à accorder du crédit à ce qui le dépasse, à ce qu’il n’a pas les capacités à comprendre.
Aujourd’hui, le scepticisme et l’incrédulité s’appliquent aussi à Internet, une création de l’homme qui a pris une forme de pouvoir et qui le trompe lui-même…