Nom masculin.

1/ Faute contre la syntaxe au regard de la grammaire ou de l’usage jugé correct à une époque donnée.

L’enfant dit : tu voulais que je vienne, ou : que j’aille, et il a raison. Il sait bien qu’en disant que je vinsse ou que j’allasse, ainsi que son maître, hier encore, le lui enseignait, il va se faire rire au nez de ses camarades, ce qui lui paraît beaucoup plus grave que de commettre un solécisme. — (André Gide, Incidences)

2/ (Souvent suivi d’un adjectif ou de la préposition « de ») Faute contre la règle, la norme, dans quelque domaine que ce soit.

Il n’y a pas si longtemps, les femmes françaises qui portaient un pantalon étaient accusées de commettre le plus indécent, le plus provocateur des solécismes.

Exemple de solécisme : j’ai été (au lieu de « je suis allé »), « se rappeler de quelque chose » (au lieu de « se rappeler quelque chose »), et la célèbre réplique « Si j’aurais su, j’aurais pas venu ».

Un mot déformé ou qui n’existe pas est un barbarisme.

Etymologie :

Du grec « soloikismos » (faute contre les règles du langage)